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		       La Russie a gagné la confrontation avec l'Occident sur le terrain 
	  ukrainien.
 
		      Après trois années de guerre 
	  d'attrition, l'Ukraine manque d'hommes à sacrifier encore et l'Occident 
	  doit constater que ses productions d'armes et de munitions ne sont pas à 
	  la hauteur de celles de la Russie, ni en quantité ni en qualité. La Russie 
	  a même élaboré et mis en service de nouvelles catégories d'armes dont 
	  aucun pays occidental n'a l'équivalent. Quant aux fameuses "sanctions" 
	  économiques, elles ont été aussi désastreuses pour les pays européens que 
	  bénéfiques pour la Russie dont l'industrie déjà très puissante se 
	  développe à nouveau à grande vitesse. Sur le plan politique enfin, la 
	  Russie apparaît aux yeux de la plus grande partie du monde comme un 
	  champion de la libération de siècles de domination et de prédation 
	  occidentales.Pratiquement tout ce qui nous a été 
	  raconté pendant trois ans au sujet de la situation militaire, de 
	  l'économie de la Russie et de son prétendu isolement était faux.
 
 Les Etats-Unis sont les premiers à prendre acte de la victoire militaire, 
	  industrielle, économique et politique de la Russie. Le projet de la 
	  soumettre ou la démembrer est abandonné, et elle est désormais à nouveau 
	  considérée comme une puissance de premier plan avec laquelle établir des 
	  relations de coopération et de travail fondées sur un respect mutuel. Du 
	  moins c'est ce qu'il semble, et il faut espérer que les premiers pas en ce 
	  sens seront confirmés.
 
 Le changement radical de 
	  politique opéré par la nouvelle administration américaine est grandement 
	  facilité par le fait que les voix critiques de la politique anti-russe, 
	  émanant en particulier d'anciens militaires (Scott Ritter, Daniel Davis, 
	  Lawrence Wilkerson, Karen Kwiatovski,...), d'anciens officiers de 
	  renseignement (Ray McGovern, Larry Johnson, Philip Giraldi, ...), de grands 
	  journalistes (Max Blumenthal, Aaron Maté, Tucker Carlson,...) ou de 
	  personnalités académiques éminentes (Jeffrey Sachs, John Mearsheimer,...), 
	  ont toujours été beaucoup plus nombreuses aux Etats-Unis qu'en Europe 
	  occidentale et que, étant davantage reliées aux classes dirigeantes, elles 
	  y ont depuis longtemps une audience bien plus importante.
 Des voix critiques existent en Europe occidentale, comme le commentateur 
	  anglais d'origine grecque Alexander Mercouris et son associé Alex 
	  Christofourou, l'ancien officier de renseignement suisse Jacques Baud, ou 
	  bien en France la géopoliticienne Caroline Galactéros, l'avocat Régis de 
	  Castelnau, l'ancien actuaire devenu fondateur de média en ligne Olivier 
	  Berruyer (qui avait réalisé en 2014 avec une équipe de bénévoles du site 
	  "Les Crises" une série de dossiers aussi fouillés que sidérants sur le 
	  coup de Maïdan) ou l'essayiste Emmanuel Todd. Mais, à la différence des 
	  Etats-Unis, ces voix ont été confinées aux marges et privées d'accès aux 
	  sphères politiques et médiatiques. La seule exception est Emmanuel Todd 
	  que des journalistes interrogent parfois, manifestement à titre de 
	  distraction, pas pour le prendre au sérieux. Encore est-il loin de 
	  dire tout, sans quoi il ne paraîtrait certainement plus jamais dans les 
	  grands médias. De manière générale, les critiques européens ont peur, 
	  contrairement à un nombre important de critiques américains, et ils 
	  s'autocensurent plus ou moins suivant les personnes.
 Les travaux d'historiens sont très importants aussi, d'autant plus que les 
	  origines de la crise actuelle remontent à loin. Or, on trouve beaucoup 
	  plus aux Etats-Unis qu'en France des ouvrages critiques de la politique 
	  américaine et atlantique - par exemple celle qui a consisté à récupérer à 
	  partir de 1945 les anciens nazis spécialistes de la lutte anticommuniste 
	  et à prendre le relai du soutien à leurs collaborateurs en Ukraine et 
	  ailleurs. La soumission à l'atlantisme du milieu intellectuel français est 
	  devenue telle que les historiens et leurs étudiants en thèse n'écrivent 
	  plus guère de travaux qui risqueraient d'écorner les fondements de 
	  l'euro-atlantisme, par crainte de ne pas être publié, d'être ostracisé ou 
	  de ne pas trouver de poste universitaire, et que la plupart des livres 
	  américains non conformistes, comme ceux qui rendent compte du contenu 
	  d'archives déclassifiées, ne sont pas traduits. Les quelques historiens 
	  français qui restent critiques se trouvent aux marges, comme l'historienne 
	  communiste Annie Lacroix-Riz ou l'historien gaulliste Eric Branca.
 
 Prisonnières de leurs mensonges, les classes politiques et médiatiques de 
	  l'Europe occidentale, y compris hélas celles de la France, ont fantasmé 
	  plus longtemps que les Etats-Unis une victoire impossible de leur Ukraine 
	  bandériste. Elles auraient sacrifié à ce mirage jusqu'au dernier 
	  Ukrainien, si les Etats-Unis n'avaient pas enfin renoncé au projet 
	  d'infliger à la Russie une "défaite stratégique".
 
 Et ce alors que la Russie ne nous avait fait aucun mal, que nous lui 
	  étions redevables plus qu'à aucun autre pays de la libération du nazisme, 
	  qu'elle avait beaucoup donné pour établir des relations d'harmonie et 
	  d'amitié avec les pays d'Europe occidentale, qu'elle était porteuse en 
	  particulier d'une longue tradition de francophilie, et que la destruction 
	  de nos relations avec elle représente une catastrophe sur tous les plans: 
	  économique, industriel, technologique, scientifique, diplomatique, 
	  culturel et civilisationnel.
 
 Contrairement à ce 
	  que l'on nous a raconté, le projet "Ukraine" de l'Occident n'était même 
	  pas justifié par la morale. C'est nous au contraire qui sommes descendus à 
	  un niveau de mensonge et de cynisme qui aura nécessairement de lourdes 
	  conséquences. Il se trouve que j'ai donné en décembre 2024 un entretien 
	  sur ce sujet: 
	  https://www.youtube.com/watch?v=79tk5nH531Y
 
 Encore suis-je loin d'avoir dit tout ce qui mériterait d'être dit. Je 
	  copie ci-dessous une liste de questions que j'avais notées au fil du temps 
	  et auxquelles il est possible de trouver des réponses pourvu qu'on les 
	  cherche. Pour cela, il faut et il suffit de confronter les sources.
 Voici d'autre part le fichier 
		  d'un livre qu'un ami, Michel Segal, avait écrit sur les événements de 
		  2014 en Ukraine. Comme ce livre est épuisé, son auteur en autorise la 
		  libre diffusion.
 
 S'il y avait une justice, les responsables politiques et médiatiques du 
	  naufrage intellectuel et moral que représente la politique suivie 
	  vis-à-vis de la Russie et de l'Ukraine devraient répondre de leurs actes.
 Ainsi, des milliers de civils du Donbass et d'autres régions ukrainiennes 
	  devenues russes ou de régions russes frontalières, dont des centaines 
	  d'enfants, ont été tués dans des bombardements visant les populations 
	  effectués par des unités ukrainiennes avec des armes et des munitions 
	  occidentales, y compris parfois françaises. Comme ces bombardements se 
	  sont poursuivis jour après jour depuis des années, il est impossible que 
	  les autorités occidentales qui livraient ces armes aient ignoré à quoi 
	  elles servaient.
 Ce n'est d'ailleurs pas seulement 
	  vis-à-vis des populations russes ou ukrainiennes devenues russes que ces 
	  responsables sont coupables mais de l'Ukraine et de tous les Ukrainiens 
	  qu'ils ont sacrifiés en les entraînant dans une guerre civile puis une 
	  guerre fratricide contre la Russie.
 
 Nous avons 
	  besoin qu'au moins les classes dirigeantes de la France et des autres pays 
	  d'Europe occidentale soient remplacées, avec leurs zélés serviteurs des 
	  médias qui ont alimenté le flot incessant des mensonges.
 Mais trouver des remplaçants est très difficile après que, depuis des 
	  années, les débats sur les questions essentielles ont été interdits de 
	  fait dans l'espace public et, comme chacun a pu en faire l'expérience, 
	  souvent même dans les sphères privées.
 
 Particulièrement grave est la manière dont les occidentaux ont sauvé, 
	  cultivé, porté au pouvoir et armé la mouvance bandériste ukrainienne qui 
	  est fasciste et dont l'histoire et les références affichées sont liées au 
	  nazisme et à ses massacres de masse.
 Quand les pays 
	  occidentaux votent unanimement contre une résolution de l'ONU qui énonce 
	  des principes généraux de « Lutte contre la glorification du nazisme, du 
	  néonazisme et d’autres pratiques qui contribuent à alimenter les formes 
	  contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de 
	  l’intolérance qui y est associée » alors que cette résolution est adoptée 
	  par pratiquement tous les pays non occidentaux, les mots ont un sens : 
	  leur vote signifie effectivement que, contrairement au reste du monde, les 
	  pays occidentaux ne sont pas contre la glorification du nazisme, du 
	  néonazisme et d’autres pratiques qui contribuent à alimenter les formes 
	  contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de 
	  l’intolérance qui y est associée, et c'est bien ce que l'on constate en 
	  Ukraine ainsi d'ailleurs que dans les pays baltes, qui sont membres de 
	  l'Union européenne et de l'OTAN.
 Ce n'est pas sans 
	  raisons que beaucoup de Russes ont vu dans la grande coalition occidentale 
	  sous contrôle américain rassemblée contre leur pays une réitération de la 
	  grande coalition hitlérienne de l'Europe continentale sous contrôle 
	  allemand qui avait cherché à les anéantir il y a 80 ans.
 
 La facilité avec laquelle les classes dirigeantes de l'Occident et une 
	  large partie de ses populations ont adhéré à la politique anti-russe 
	  insensée qui a été suivie et ont cru à tout ce qu'on leur disait de mal au 
	  sujet de la Russie et des Russes, pose la question très lourde de la 
	  permanence en Occident d'une part importante du nazisme. L'Union 
	  soviétique avait été la cible principale de l'Allemagne nazie qui avait 
	  lancé contre elle une "guerre d'anéantissement" visant à exterminer ou 
	  réduire en esclavage ses peuples, dans le but de transformer les immenses 
	  territoires du monde russe en une aire de colonisation germanique, sur le 
	  modèle explicite de la conquête de l'Ouest par les Etats-Unis; et elle a 
	  été son principal vainqueur. Si les classes politiques et médiatiques de 
	  l'Europe occidentale éprouvaient non pas de la reconnaissance mais du 
	  ressentiment pour la victoire de l'Union soviétique sur l'Allemagne nazie 
	  et ses alliés et supplétifs fascistes de toute l'Europe continentale, 
	  elles n'auraient pas agi et parlé autrement qu'elles n'ont fait ces 
	  dernières années.
 
 La manière dont l'Occident a 
	  mis en avant et fait jouer certains des premiers rôles à des personnalités 
	  d'origine juive, comme le président ukrainien Zelensky ou les diplomates 
	  "néo-conservateurs" américains Victoria Nuland et Antony Blinken, ne doit 
	  pas tromper. Si ces personnalités et des bandéristes ukrainiens se sont 
	  alliés et ont imposé en modèles à l'Ukraine des anciens collaborateurs des 
	  nazis et criminels de masse, bafouant au passage la mémoire des millions 
	  de victimes, cela ne signifie pas que cela n'a rien à voir avec le 
	  nazisme. Cela reste dans la continuité du projet principal du nazisme, qui 
	  était de détruire la Russie.
 
 Nous avons besoin 
	  de nous dénazifier, complètement cette fois.
 
 
		      
		  Je voudrais recommander un film bouleversant, "Chroniques de la 
		  Volga", réalisé en 2019 par le cinéaste français Didier Feldmann pour 
		  faire prendre conscience de ce que les peuples d'Union soviétique 
		  avaient subi du fait de la guerre d'extermination menées contre eux et 
		  de ce que nous et le monde entier devons à ces peuples. Voici un lien 
		  pour le visionner:  
		  
		  https://kinow.cinemutins.com/chroniques-de-la-volga.html     
		  Parlant du sacrifice des défenseurs de Stalingrad, et au-delà 
		  d'eux de celui de millions de combattants et de civils soviétiques, la 
		  voix du narrateur demande: "Mais en Europe qui s'en souvient ? qui 
		  s'en soucie ? qui les honore ?" Si les occidentaux portaient en eux la 
		  conscience de ce que rappelle ce film, ils n'auraient pas pu mener 
		  vis-à-vis de la Russie et de l'Ukraine la politique abjecte qu'ils ont 
		  menée, ils n'auraient pas cultivé et instrumentalisé la bandérisme et 
		  le néonazisme dans un pays dont le nazisme avait fait disparaître en 
		  trois ans un cinquième de la population, il n'y aurait pas eu de 
		  guerre civile ni d'intervention militaire de la Russie, et 
		  d'innombrables souffrances et morts auraient été évitées. Et les 
		  Européens eux-mêmes seraient plus humains, moins imbus de leur 
		  traditionnel sentiment de supériorité, davantage capables d'empathie. 
		  Le manque d'empathie des "élites" occidentales se manifeste dans leur 
		  indifférence aux souffrances d'autres populations que leurs propres 
		  politiques entraînent, que ce soient les populations du Donbass, de 
		  l'Ukraine et de la Russie ou celles d'autres parties du monde, tout 
		  particulièrement aujourd'hui celle de Gaza écrasée par des 
		  bombardements bien plus terribles encore que ceux de l'Ukraine sur le 
		  Donbass et privée de nourriture, d'eau potable, de soins, de toits et 
		  de toutes les infrastructures nécessaires à la vie humaine.     
		  Parmi toutes les vérités que le film de Didier Feldmann redonne 
		  à entendre, il y a en particulier celle qui consiste à ne pas 
		  dissocier la Shoah du plan général d'extermination à l'Est, donc ne 
		  pas dissocier la souffrance des juifs de celle des russes et des 
		  autres slaves - biélorusses, polonais, serbes, ukrainiens en dehors de 
		  la minorité de collaborateurs surtout galiciens - qui forment ensemble 
		  ce que le film appelle "la souffrance de l'Est". Les nazis avaient en 
		  effet voué les juifs à une extermination totale et les russes et 
		  autres slaves à une extermination "seulement partielle", le reste à 
		  l'esclavage. Si l'Allemagne nazie l'avait emporté, ce sont des 
		  dizaines et des dizaines de millions de slaves qui auraient été 
		  exterminés en plus de tous les juifs. L'estimation la plus courante 
		  est que, dans les faits, les envahisseurs nazis ont tué directement ou 
		  par famines environ seize millions de civils soviétiques et exterminé 
		  trois ou quatre millions de prisonniers, en plus des sept millions de 
		  soldats soviétiques tués au combat: 
		  
		  https://en.wikipedia.org/wiki/Generalplan_Ost#Scale_of_planned_casualties     
		  
		  https://en.wikipedia.org/wiki/Hunger_Plan#Plan 
		  
		  https://fr.wikipedia.org/wiki/Crimes_de_guerre_nazis_en_Union_sovi%C3%A9tique#Des_crimes_d'une_grande_ampleur     
		  "Mais en Europe qui s'en souvient ? qui s'en soucie ?" 
		  
 UNE LISTE DE 
	  QUESTIONS:
 
 
 - Est-il vrai ou faux que l'Ukraine a connu en 
	  février 2014 un coup d'Etat qui a renversé et conduit à l'exil l'ancien 
	  président élu et a banni de fait l'ancien parti majoritaire ?
 
 - 
	  Est-il vrai ou faux que ce coup d'Etat s'est produit en conclusion de mois 
	  d'affrontements sur la place Maïdan entre la police anti-émeutes et des 
	  groupes organisés dont une partie importante arborait ouvertement des 
	  références bandéristes (du nom du « héros » nationaliste Stepan Bandera et 
	  de son mouvement politique fasciste principalement galicien qui a fourni à 
	  l'Allemagne nazie un grand nombre d'auxiliaires dans les meurtres de masse 
	  ainsi que de combattants SS), voire des références nazies ?
 
 - 
	  Est-il vrai ou faux que les insurgés de la place Maïdan étaient 
	  officiellement commandés par un certain Andreiy Parubiy, qui avait fondé 
	  en 1991 le « Parti social-nationaliste d'Ukraine » (renommé « Svoboda » en 
	  2004) et dirigé la branche paramilitaire de ce parti ?
 
 - Est-il 
	  vrai ou faux que le même Andreiy Parubiy est devenu de 2014 à 2019 
	  successivement secrétaire du Conseil de Sécurité nationale et de Défense 
	  de l'Ukraine, vice-président de la « Rada », l'Assemblé nationale de 
	  l'Ukraine, puis président de cette assemblée ?
 
 - Est-il vrai ou 
	  faux que ces insurgés ont été ouvertement soutenus par les Etats-Unis et 
	  l'Union européenne, et que le nouveau gouvernement qui s'est mis en place 
	  à la suite du renversement de l'ancien président élu a été constitué en 
	  consultation avec des responsables américains et avec leur aval ?
 
 - Est-il vrai ou faux que de 2014 à aujourd'hui, le nouveau pouvoir a 
	  supprimé des milliers de monuments et de noms de lieux publics rappelant 
	  la libération de l'Ukraine de l'occupation nazie et qu'il a donné à des 
	  milliers de rues et de lieux publics les noms d'anciens nationalistes 
	  ukrainiens collaborateurs de l'Allemagne nazie ayant joué un rôle majeur 
	  dans les massacres organisés par les occupants nazis et ayant eux-mêmes 
	  pris l'initiative d'autres massacres ?
 
 - Est-il vrai ou faux que 
	  les anciens collaborateurs des nazis en Ukraine puis leurs héritiers ont 
	  été récupérés, aidés, soutenus et financés par les Etats-Unis dès 1945 et 
	  jusqu'à aujourd'hui, à la fois sur place et dans la diaspora ukrainienne 
	  (constituée en bonne partie après 1945 d'anciens collaborateurs des nazis 
	  participants de crimes de masse et de leurs familles, auxquels les 
	  Etats-Unis et le Canada ont donné asile) ?
 
 - Est-il vrai ou faux 
	  que ce soutien extérieur constant peut seul expliquer la permanence d'une 
	  mouvance ouvertement néo-nazie en Ukraine, quand on sait que l'Allemagne 
	  nazie avait mené en Ukraine comme en Biélorussie et dans les territoires 
	  conquis de la Russie une "guerre d'extermination" qui visait à éliminer 
	  non seulement tous les juifs mais aussi des dizaines de millions de slaves 
	  et à réduire le reste de la population en esclavage, et que la mémoire des 
	  masses de prisonniers de guerre abattus ou morts de faim, des civils 
	  massacrés par centaines de milliers ou morts d'épuisement dans les travaux 
	  forcés, des villageois mitraillés ou brûlés vifs avec leurs enfants, des 
	  citadins pendus par milliers aux balcons de toutes les villes, reste 
	  nécessairement brûlante en Ukraine comme en Biélorussie et en Russie ?
 
 - Est-il vrai ou faux que, en décembre 2022 et à nouveau en décembre
	  2023 et décembre 2024, l'Ukraine, les Etats-Unis, le Canada et tous leurs 
	  alliés européens, y compris la France, ont voté en Assemblée Générale de 
	  l'ONU contre une résolution présentée par la Russie et une quinzaine 
	  d'autres pays proposant (sans accuser aucun pays particulier) des 
	  principes généraux de « Lutte contre la glorification du nazisme, du 
	  néonazisme et d’autres pratiques qui contribuent à alimenter les formes 
	  contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de 
	  l’intolérance qui y est associée », tandis que cette résolution était 
	  votée par cent-vingt pays des autres continents ?
 
 - Est-il vrai ou 
	  faux que les pays occidentaux avaient promis aux derniers dirigeants de 
	  l'Union soviétique et aux premiers dirigeants de la nouvelle Russie que 
	  l'OTAN ne s'étendrait pas vers l'Est, et que cette promesse a été reniée, 
	  jusqu'à intégrer des anciennes Républiques soviétiques, sans jamais tenir 
	  compte des avertissements de la Russie que cette expansion représentait 
	  pour elle une menace existentielle ?
 
 - Est-il vrai ou faux que les 
	  Etats-Unis et l'OTAN ont rejeté la double proposition de « Traité entre 
	  les Etats-Unis et la Russie » et d'« Accord sur des mesures permettant 
	  d'assurer la sécurité de la Russie et des Etats membres de l'OTAN » faite 
	  par la Russie le 17 décembre 2021, ne proposant même pas d'entamer des 
	  négociations ?
 
 - Est-il vrai ou faux que l'une des principales 
	  responsables du Département d'Etat américain a reconnu dans une audience 
	  publique que les Etats-Unis avaient développé en Ukraine des laboratoires 
	  biologiques dont les matériaux de recherche ne devaient surtout pas tomber 
	  aux mains des russes ?
 
 - Est-il vrai ou faux que les pays 
	  occidentaux n'ont jamais demandé au nouveau pouvoir ukrainien issu du coup 
	  d'Etat de Maïdan, qui était entièrement dépendant d'eux, qu'il reconnaisse 
	  les droits de la partie très importante de sa population qui est 
	  russophone et naturellement tournée vers la Russie ?
 
 - Est-il vrai 
	  ou faux que les pays occidentaux n'ont jamais demandé au nouveau pouvoir 
	  ukrainien, qui encore une fois est entièrement dépendant d'eux, de 
	  renoncer à la violence contre ces populations ?
 
 - Est-il vrai ou 
	  faux que le pouvoir ukrainien n'a jamais commencé à appliquer les accords 
	  de Minsk de 2015 – qui visaient à ramener la paix en Ukraine en 
	  introduisant dans sa constitution politique une dose de fédéralisme et 
	  d'autonomie des régions – et que la France et l'Allemagne, qui en étaient 
	  cosignataires et s'en étaient portées garantes (conjointement avec la 
	  Russie), n'ont jamais demandé au pouvoir ukrainien d'appliquer ces 
	  accords ?
 
 - Est-il vrai ou faux que l'ancien président ukrainien 
	  Porochenko a déclaré publiquement en 2022 qu'il n'avait jamais eu 
	  l'intention d'appliquer ces accords et les avait signés seulement pour 
	  gagner du temps et réarmer l'Ukraine en vue de reprendre un jour par la 
	  force le contrôle du Donbass et de la Crimée ?
 
 - Est-il vrai ou 
	  faux que les responsables français et allemand qui avaient signé ces 
	  accords, le président Hollande et la chancelière Merkel, ont eux-mêmes 
	  déclaré publiquement que ces accords avaient servi à réarmer l'Ukraine ?
 
 - Est-il vrai ou faux que, dans ses conversations interminables avec 
	  le président russe Poutine (qui ont fini par lasser les russes) pendant 
	  les mois et années précédent le déclenchement de l'intervention militaire 
	  russe, le président français Macron a essayé de convaincre le gouvernement 
	  russe de renoncer aux accords de Minsk, alors que la France s'était portée 
	  garante de ces accords en 2015 et que, ceux-ci ayant été entérinés par le 
	  Conseil de Sécurité de l'ONU, ils faisaient désormais partie du droit 
	  international ?
 
 - Est-il vrai ou faux que le président ukrainien 
	  Zelensky avait été élu triomphalement en 2019 (par 73 % des électeurs au 
	  second tour) sur un programme qui évitait les thèmes nationalistes puis 
	  qu'il a endossé le programme nationaliste de son prédécesseur dès les mois 
	  qui ont suivi son élection, sous la pression des unités bandéristes et 
	  néo-nazies qui l'ont publiquement menacé ?
 
 - Est-il vrai ou faux 
	  que les bandéristes et les néo-nazis sont intouchables en Ukraine et ont 
	  été en mesure d'imposer leurs thèmes et leur agenda même à un président 
	  élu triomphalement, parce qu'ils sont protégés et soutenus par les 
	  Etats-Unis et l'OTAN, pour qui ils sont les garants de l'orientation 
	  anti-russe et pro-occidentale de l'Ukraine ?
 
 - Est-il vrai ou faux 
	  que les négociateurs ukrainiens et russes étaient parvenus à la fin mars 
	  2022 (un mois après le déclenchement de l'intervention militaire russe) à 
	  un accord de paix qui consistait en ce que l'Ukraine accepte l'essentiel 
	  des demandes limitées de la Russie (engagement de l'Ukraine à rester 
	  neutre et donc renoncement à l'OTAN, dénazification c'est-à-dire 
	  interdiction des références bandéristes et nazies dans la sphère publique, 
	  reconnaissance de la Crimée comme partie de la Russie, reconnaissance de 
	  l'indépendance des deux Républiques de Donetsk et Lougansk), et que les 
	  occidentaux ont obligé l'Ukraine à renoncer à cet accord (en l'avertissant 
	  qu'elle n'aurait aucune garantie occidentale si elle faisait des 
	  concessions à la Russie et lui promettant qu'elle recevrait au contraire 
	  une énorme assistance militaire et économique si elle continuait le 
	  combat) ?
 
 - Est-il vrai ou faux que les responsables américains et 
	  occidentaux ont imposé à l'armée ukrainienne de lancer le 4 juin 2023 une 
	  « contre-offensive » – alors que le commandement ukrainien savait qu'il 
	  n'avait pas les moyens de percer les lignes défensives russes et que ce 
	  serait une hécatombe - et de poursuivre cette offensive pendant des mois 
	  malgré la perte de dizaines de milliers de soldats pour des résultats 
	  insignifiants ?
 
 - Est-il vrai ou faux que, au lendemain du coup 
	  d'Etat de Maïdan, les villes de l'Est et du Sud de l'Ukraine se sont 
	  soulevées contre le nouveau pouvoir aux références bandéristes et nazies 
	  qui se proposait ouvertement d'ukrainiser les populations de force et de 
	  les couper de leurs liens avec la Russie (dans un pays qui n'a jamais 
	  existé en tant qu'Etat avant 1991, dont la plus grande partie de 
	  l'Histoire et de la culture est commune avec la Russie, dont 40 % des 
	  citoyens parlaient russe à la maison et 20 % à la fois russe et ukrainien, 
	  et dont la plupart des citoyens ont des liens familiaux ou autres avec la 
	  Russie) ?
 
 - Est-il vrai ou faux que ces soulèvements ont été 
	  presque partout écrasés dans le sang, principalement par les groupes 
	  paramilitaires bandéristes, voire ouvertement néo-nazis, que le nouveau 
	  pouvoir a aussitôt intégrés à la « Garde nationale », à l'exception de la 
	  Crimée (où ces groupes n'ont pu intervenir du fait de la présence des 
	  troupes russes) et des deux régions de Donetsk et Lougansk qui ont été 
	  capables de résister aux unités de répression envoyées par le pouvoir 
	  central ?
 
 - Est-il vrai ou faux que, depuis 2014 jusqu'à 
	  aujourd'hui, des unités de répression du pouvoir ukrainien ont pratiqué un 
	  grand nombre d'arrestations arbitraires, d'enlèvements, de tortures et 
	  d'exécutions extra-judiciaires dans des territoires dont elles avaient 
	  repris le contrôle ?
 
 - Est-il vrai ou faux que le maire de la 
	  ville de Boutcha a publié sur les réseaux sociaux le 31 mars 2022, un jour 
	  après le retrait de la ville des derniers soldats russes, une vidéo 
	  célébrant ce retrait dans laquelle il ne parle absolument pas d'aucun 
	  massacre de civils par des troupes russes qui aurait été commis dans la 
	  ville ?
 
 - Est-il vrai ou faux que la police ukrainienne a publié 
	  le 2 avril 2022 une longue vidéo montrant un périple fait dans la ville 
	  dans laquelle on voit un unique corps, visiblement une victime d'un obus ?
 
 - Est-il vrai ou faux que des unités de répression du ministère de 
	  l'intérieur de l'Ukraine ont publié le 2 avril sur des réseaux sociaux 
	  plusieurs vidéos ou communiqués faisant état de leur travail de 
	  « nettoyage » de la ville de Boutcha des « saboteurs et complices des 
	  forces russes » ?
 
 - Est-il vrai ou faux que, dans les photos et 
	  vidéos de corps de civils jonchant des rues que les autorités ukrainiennes 
	  ont publiées le 3 avril en accusant les troupes russes de les avoir tués, 
	  certains des corps portent un brassard blanc, qui était depuis le début de 
	  l'intervention militaire russe un signe de reconnaissance porté par des 
	  soldats russes et par beaucoup de civils ukrainiens qui signalaient ainsi 
	  qu'ils ne leur étaient pas hostiles ?
 
 - Est-il vrai ou faux que 
	  depuis mai 2014 jusqu'à aujourd'hui, le pouvoir ukrainien installé à la 
	  suite du coup d'Etat de février 2014 a bombardé chaque jour les 
	  populations civiles du Donbass qui échappaient à son contrôle, y compris 
	  et surtout en l'absence de toute cible militaire ou logistique, et que ces 
	  bombardements ont fait des milliers de victimes civiles, dont des 
	  centaines d'enfants ?
 
 - Est-il vrai ou faux que la reconnaissance 
	  par la Russie de l'indépendance des Républiques de Donetsk et de Lougansk 
	  le 22 février 2022 et l'ultimatum de la Russie à l'Ukraine d'avoir à 
	  cesser ses bombardements et retirer ses troupes du Donbass (suivis deux 
	  jours plus tard du déclenchement de l'intervention militaire russe en 
	  Ukraine) ont été précédés d'une intensification dramatique des 
	  bombardements de l'armée ukrainienne sur le Donbass, multipliés par vingt 
	  en une semaine selon les observateurs de l'OSCE présents sur place ?
 
 - Est-il vrai ou faux que depuis l'été 2022 les munitions employées dans 
	  ces bombardements sont principalement des munitions de l'OTAN, y compris 
	  des munitions françaises, et que certaines ont tué même des enfants ?
 
 - Est-il vrai ou faux que le pouvoir ukrainien emploie en particulier dans 
	  ses bombardements des bombes à sous-munitions prohibées par des 
	  conventions internationales et qui sont aujourd'hui fournies 
	  principalement par les Etats-Unis et d'autres pays de l'OTAN ?
 
 - 
	  Est-il vrai ou faux que l'armée ukrainienne a bombardé pendant de nombreux 
	  mois le périmètre de la centrale nucléaire de Zaparojié (passée sous 
	  contrôle russe en mars 2022), au risque de provoquer un accident nucléaire 
	  majeur ?
 
 - Est-il vrai ou faux que des unités militaires ou 
	  para-militaires ukrainiennes ont plusieurs fois abattu de sang froid, 
	  torturé ou battu à mort des prisonniers russes, comme il apparaît dans des 
	  vidéos authentifiées jusque par l'ONU, et que les auteurs de ces crimes de 
	  guerre n'ont jamais été sanctionnés ?
 
 - Est-il vrai ou faux que, 
	  lors de leur offensive dans la région russe de Koursk, les troupes 
	  ukrainiennes ont enlevé ou massacré des civils russes qui n'avaient pas 
	  fui à temps ?
 
 - Est-il vrai ou faux que, lors de batailles 
	  urbaines défensives, des troupes ukrainiennes se sont servis d'éléments de 
	  leurs propres populations comme de boucliers humains et ont à de multiples 
	  reprises tiré sur des civils qui tentaient de fuir, voire ont délibérément 
	  massacré des civils qu'ils soupçonnaient d'attendre l'arrivée des troupes 
	  russes ?
 
 - Est-il vrai ou faux que l'Angleterre et les Etats-Unis 
	  fournissent désormais à l'Ukraine des obus de chars à uranium appauvri, 
	  dont on sait (d'après les effets qu'ils ont eus en Serbie et en Irak) 
	  qu'ils ont de graves conséquences à long terme sur la santé des 
	  populations ?
 
 - Est-il vrai ou faux que la « Cour Pénale 
	  Internationale » de La Haye n'a inculpé aucun des donneurs d'ordre ou des 
	  exécutants des bombardements sur les populations civiles du Donbass, et 
	  qu'elle a inculpé en revanche le président russe et la secrétaire d'Etat 
	  russe aux droits des enfants pour avoir organisé l'évacuation vers 
	  l'intérieur de la Russie, loin des bombardements, d'une partie des enfants 
	  du Donbass ?
 
 - Est-il vrai ou faux que le pouvoir ukrainien 
	  pratique ouvertement le terrorisme, par l'organisation d'attentats contre 
	  des personnes qu'il désigne comme des "ennemis de l'Ukraine", à la fois à 
	  l'intérieur et à l'extérieur de ses frontières ?
 
 - Est-il vrai ou 
	  faux que depuis le coup d'Etat de 2014, la ligne politique nationaliste 
	  bandériste, pro-occidentale et anti-russe, a été imposée dans la sphère 
	  politique et médiatique de l'Ukraine par la violence et l'intimidation, et 
	  que les partis d'opposition ont été contraints de se mouvoir dans un 
	  espace de plus en plus restreint, avant d'être finalement presque tous 
	  interdits ?
 
 - Est-il vrai ou faux que le pouvoir ukrainien 
	  persécute l'Eglise orthodoxe canonique d'Ukraine (dont les fidèles 
	  représentaient jusqu'en 2013 plus de 70 % de la population de 
	  l'Ukraine), que de nombreux prêtres sont molestés, arrêtés ou chassés de 
	  leurs églises, que les fidèles sont empêchés d'y accéder et parfois 
	  battus, que des moines sont chassés de leurs monastères, que des évêques 
	  sont mis en résidence surveillée, que des églises sont incendiées,… ?
 
 - Est-il vrai ou faux que les persécutions et l'interdiction de l'Eglise 
	  orthodoxe canonique d'Ukraine, et la création d'une Eglise d'Etat qui lui 
	  a été substituée par la force, ont été commandées par le Département 
	  d'Etat américain et d'autres agences du gouvernement des Etats-Unis qui 
	  ont contribué à leur organisation et à leur financement ?
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